La famille de James Foley: le témoignage d’une amie française

« La force et l’espérance de la famille Foley sont édifiantes. »
Laure et Michel, amis de la famille Foley, ont suivi de près les événements autour du journaliste James Foley, finalement assassiné en août dernier par les islamistes en Syrie.
« Ayant vécu aux États-Unis, la Providence nous a fait rencontrer – par l’intermédiaire d’amis français – un couple américain, Rita et Fernando, qui sont devenus si proches que nous les considérons comme un frère et une sœur.
Très vite, Rita m’a proposé de prier le chapelet de la Divine Miséricorde que je ne connaissais pas alors et nous nous sommes retrouvées bien souvent pour prier, partager, nous soutenir.
Mon mari, mes enfants et moi, nous sommes rentrés en France mais nous sommes restés très proches de nos amis. Skype aidant, nous avons poursuivi nos échanges et continué de prier ensemble.
Il y a presque 2 ans, Rita nous confiait l’enlèvement en Syrie de son filleul et neveu, James Foley, journaliste. Nous avons prié pour lui et fait prier autour de nous ainsi que pour toute sa famille. Leur foi et leur espérance nous ont impressionnés. Sans aucune nouvelle de son fils, Diana puisait sa force dans la prière remuant, avec son mari John, ciel et terre.
Souvent je me disais : comment arrive-t-elle encore à sourire et à vivre ? À dire : “Rejoyce !”
À plusieurs reprises, Diana est venue en Europe pour voir comment se mobilisaient les familles d’otages afin d’obtenir leur libération. L’accueillant chez nous, nous avons été édifiés par sa force et son espérance. Avec elle, nous avons prié et confié James à l’intercession de Pierre Goursat, fondateur de la Communauté de l’Emmanuel.
« Jesus, we trust in you ! »
Diana était chez nous la nuit où elle a appris la menace qui pesait sur la vie de son fils. Là encore, elle est restée debout. “Let’s pray !” (“Prions”), nous a-t-elle demandé au matin.
Une semaine plus tard, quand nous avons été informés de l’assassinat de James, bien sûr nous étions anéantis, mais encore édifiés, car le jour même un courriel de Rita (tante et marraine de James) se terminait par : “Jesus, we trust in you !” (“Jésus, nous croyons en toi !”). Et trois semaines après la mort de James, elle nous disait au téléphone: “God is so good! We receive so many blessings!” (“Dieu est si bon! Nous recevons tant de bénédictions!”).
Le papa de James a confié quant à lui aux journalistes avec une immense émotion : “Maintenant James est libre, définitivement libre…” » ¨

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