Aïn Karem: « Là où il y a la vie consacrée, là il y a la joie » (pape François)

AINKarem
Communauté Aïn Karem
Soirées de réflexion sur la vie consacrée
(Ces soirées ont lieu les mercredis 21 et 28 janvier, 4 et 11 février, à 20h30, au Bon Conseil, 6 rue Albert de Lapparent, Paris 7°, métro Ségur, Sèvres Lecourbe, Saint François-Xavier.)
On parle aujourd’hui de vie consacrée, on aurait dit il y a quelques années : vie religieuse, en pensant surtout aux ordres religieux d’hommes et de femmes, officiellement reconnus dans l’Eglise. Mais avec la fin de 20e siècle le paysage s’est singulièrement élargi : aux ordres monastiques de jadis, héritiers le plus souvent d’une tradition séculaire, s’étaient adjoints depuis longtemps des ordres apostoliques nés de la constatation de nouveaux besoins spirituels ou matériels qui appelaient l’aide de cœurs tout donnés au Seigneur ; au milieu du 20e siècle on a assisté à la reconnaissance d’instituts séculiers qui proposaient une vie substantiellement religieuse, mais vécue personnellement en pleine pâte humaine ; le Concile Vatican II retrouva l’inspiration des vierges diocésaines sous la garde de l’évêque ; avec les communautés nouvelles, on vit apparaître, au sein d’une vie fraternelle où se mêlaient des familles, des jeunes, des prêtres, – des « consacrés » (hommes ou femmes) qui voulaient s’offrir à Dieu dans le célibat pour le Royaume, tout en restant membres à part entière de ces communautés. C’est toute cette richesse de possibilités qui s’ouvre aujourd’hui dans l’Eglise.
Aujourd’hui comme hier, Jésus appelle. Ceux qui entendent son appel découvrent, éblouis, la joie d’une vie toute neuve : dans un monde régi par l’intérêt, la recherche de l’avoir et du pouvoir, ils demandent comme un privilège la grâce de n’avoir rien ou presque rien, le minimum pour être tout abandonnés à la Providence. Ils savent la beauté de l’amour humain et de la famille, mais ils ont entendu la voix de l’Epoux qui leur disait : « tu veux bien me donner ton cœur, n’avoir que moi pour compagnon de toute ta vie ? ». Ils ont compris qu’il fallait être tout petit pour aimer, et que la meilleure manière d’y arriver était de remettre sa volonté propre, d’accepter d’être à l’écoute de celui ou celle que l’Eglise leur donnerait pour diriger leurs pas.
C’est de cette expérience, si incroyable, que nous voulons témoigner. C’est elle que nous voulons chanter, en profitant de l’occasion que nous donne le pape François. « Là où il y a la vie consacrée, là il y a la joie », nous dit-il.

Père Gitton

Le Pape François a souhaité que, pendant l’année 2015, toute l’Eglise prenne mieux conscience de ce trésor déposé en son sein qu’est la vie consacrée. C’est l’occasion de prier pour que celle-ci se renouvelle toujours et porte de nouveaux fruits de sainteté. C’est l’occasion aussi de réfléchir pour mieux comprendre ce qui anime les hommes et les femmes qui acceptent de tout quitter pour suivre le Christ.
Sans doute bien des propositions vont-elles exister pour mettre en valeur cette Année de la Vie consacrée. Parmi elles, la Communauté Aïn Karem, communauté qui regroupe des consacrés hommes et femmes, mais aussi des prêtres, des couples et des célibataires, tous solidairement engagés au service de l’évangélisation, se propose de contribuer à une meilleure connaissance de la Vie consacrée, de ses sources et de ses enjeux, par quatre soirées de réflexion, de prière et de partage. Dans ce cadre, le P. Gitton, fondateur de la communauté Aïn Karem, proposera quatre enseignements sur le sujet. Ils seront suivis de temps de témoignage, de prière et de partage.
Ces soirées ont lieu les mercredis 21 et 28 janvier, 4 et 11 février, à 20h30, au Bon Conseil, 6 rue Albert de Lapparent, Paris 7°, métro Ségur, Sèvres Lecourbe, Saint François-Xavier.
Contacts : www.AinKarem.net, petitessoeurs.ak@gmail.com, @CteAinKaremAINKarem

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