Idées pour évangéliser… Le porte-à-porte

« Sortir pour aller en visite, frapper à la porte d’inconnus, c’est souvent déstabilisant, mais quelle merveille ! » C’est en ces termes que le cardinal Barbarin parlait de l’évangélisation à domicile. Toquer à la porte des maisons d’accord, mais concrètement ?
Par Claire Villemain

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Clé n°1. Les présentations
Après avoir sonné à un interphone ou frappé à une porte, on se présente de manière succinte. « Bonjour, je suis catholique, paroissien de telle église, et envoyé par le curé un tel… » A la question « Qu’est ce que vous vendez ? », on peut répondre « Je viens pour vous rencontrer et c’est gratuit ! »

Clé n°2. Entrée en relation
Il s’agit de créer le contact avec la personne, souvent surprise : être chaleureux, souriant et détendu, jouer sur la proximité : « Je suis venu faire connaissance avec vous pour mieux connaître les gens du quartier ». Inutile de se réfugier derrière des tracts, au risque de perdre la profondeur de la rencontre. Si la personne refuse, ne pas finir sur un échec : « Que Dieu vous bénisse ! » ou « La porte de notre église est ouverte, n’hésitez pas à passer nous voir ! »

Clé n°3. Entrée à l’intérieur
Eviter de rester sur le seuil de la porte : entrer chez les gens permet de nouer le contact dans leur univers familier. Si la personne refuse, ne pas insister : il peut se passer des choses très belles sur le pas d’une porte.

Clé n°4. Écoute active
Il est essentiel de l’écouter. Souvent la personne va nous partager ses préoccupations du moment. Si elle reste sur le terrain des banalités, nous pouvons peu à peu approfondir le dialogue. Parfois la personne va en profiter pour dire tout le mal qu’elle pense de l’Église : il s’agit d’écouter simplement et ne pas rentrer sur ce terrain de la polémique car on est là pour écouter la souffrance de quelqu’un en colère peut être pour des raisons compréhensibles. Par cette écoute, les « murailles » de la personne s’écroulent d’elles-mêmes.

Clé n°5. Témoignage
La personne, ayant été écoutée, est prête à nous écouter. C’est le moment de témoigner, de dire avec les mots du cœur, concrets et accesibles, notre expérience personnelle de l’amour de Dieu : ce que j’étais avant, quel fut le déclic, et qu’est-ce que Jésus a changé dans ma vie.

Clé n°6. La prière
Si on le sent, on peut prier avec elle. On peut aller jusqu’à dire : « Si Jésus était là, qu’est-ce que vous aimeriez lui demander pour vous aujourd’hui ? » Soit on l’aide à prier avec nous, soit on prie pour elle. Il ne faut pas forcer car on touche à l’intime. Enfin, on peut donner une médaille de la Vierge Marie, un tract de la paroisse, un évangile…

Clé n°7. Préparer l’étape suivante
En quittant la personne, il est important de se demander quelle sera la prochaine étape avec elle : revenir la voir, l’inviter à un événement… Enfin, il faut prier pour cette personne.

Frappez et l’on ouvrira, Eric Jacquinet – Yves Guerpillon, éditions de l’Emmanuel, 2011

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