Écologie intégrale : la communauté de l’Emmanuel en chemin

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Dans Laudato Si’, le pape François, a lancé un pavé dans la mare: notre planète va mal, très mal et nous, chrétiens, ne pouvons pas rester indifférents. Nous sommes tous invités, sur le plan personnel et en communauté, à choisir résolument le chemin d’une conversion à l’écologie intégrale. Au-delà de l’expression qui peut faire peur, cette conversion passe par des petits pas au quotidien et des actes très concrets. La Communauté de l’Emmanuel a décidé de se saisir sérieusement du sujet. Explications.
Depuis quelques années, des membres de la communauté de l’Emmanuel se sont intéressés aux nouveaux modes de cultures qui étaient comme des échos à l’encyclique Laudato Si’, tout en prenant conscience de la détresse du monde rural et des enjeux d’évangélisation associés.
En septembre 2016, une rencontre a eu lieu à L’Île-Bouchard autour de ces thématiques : y participaient deux évêques, des personnes expertes du monde agricole et des membres d’autres communautés nouvelles ou de mouvements. Nous avons partagé nos intuitions, nos attentes, nos difficultés.
Ces échanges nous ont d’abord encouragés à avancer au sein même de la Communauté de l’Emmanuel. Nous avons monté un groupe de travail qui va soutenir des actions concrètes dans les sites animés par l’Emmanuel : sessions de Paray-le-Monial, maisons d’accueil et sessions des familles à l’Île-Bouchard, siège de l’Emmanuel à Paris, écoles sous tutelle de la Communauté, etc.
L’un de nos projets consiste à monter une microferme Laudato Si’ à L’Île Bouchard (37). Cette petite ferme va soutenir les activités des maisons d’accueil et des sessions des familles tout en proposant aux participants de goûter à un nouvel art de vivre : mettre les mains dans la terre, découvrir une méthode de culture, apprendre à cuisiner et à transformer des produits, à mieux s’alimenter, etc.
Ce nouvel art de vivre est appelé à se diffuser dans toute la vie de la Communauté. C’est le cas dans les communautés qui vivent déjà cette conversion écologique.
Elles constatent un renouvellement du sens de l’écoute et de l’attention à l’autre, du silence et de la communion avec Dieu, la nature, soi-même et les autres, etc.
Cette microferme Laudato Si’ peut aussi essaimer ailleurs et susciter d’autres initiatives.
À la demande d’un évêque, nous travaillons également à un projet de volontariat en milieu rural dont l’objectif serait de se mettre au service concret des populations en difficulté, agricoles ou non (temps de présence chrétienne pendant les vacances, installation durable en milieu rural, envoi de jeunes dans les fermes, etc.).
Nous réfléchissons enfin avec d’autres à organiser un congrès pour la nouvelle évangélisation dans le monde rural (inspiré des congrès pour la nouvelle évangélisation au cœur des villes). Ce congrès fédérerait tous les acteurs du monde rural.
Nous sommes très heureux de répondre aux besoins des diocèses et de travailler en réseaux avec d’autres mouvements et communautés. C’est une grande richesse : nous pouvons échanger pratiques et expériences, nous encourager les uns les autres, éviter certains écueils, et surtout, nous faisons l’expérience d’une profonde communion.
≥ Si vous souhaitez vous renseigner sur ces projets, en devenir l’un des bienfaiteurs, partager idées et expériences ou encore devenir acteur missionnaire de l’un d’entre eux, contactez-nous :
laudatosi@emmanuelco.org
(Extrait du numéro 335 d’Il est vivant! Pour vous le procurer, c’est ici)
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