Petit panorama des apparitions

Jésus dit : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour."

Extraits d’un article paru dans le N°361 d’Il est vivant ! (Janvier-Février-Mars 2024), à retrouver sur la librairie de l’Emmanuel en ligne

Revenir aux apparitions du Christ à Marguerite-Marie permet de comprendre l’essentiel du message de Paray-le-Monial. S’il y en a eu en tout une trentaine, les trois principales résument le message.

1673 la première grande apparition
Marguerite-Marie
Après une enfance avec de grandes épreuves, Marguerite-Marie entre au monastère à 24 ans, ce qui est un âge tardif à l’époque. Elle a vécu une expérience spirituelle forte qui a fait d’elle une véritable fille de saint François de Sales, fondateur avec sainte Jeanne de Chantal de l’ordre de la Visitation à Annecy. Le 21 mai 1670, elle fait une première visite au parloir de la Visitation de Paray-le-Monial. Elle entend intérieurement : « C’est ici que je te veux. » Devant la résolution de sa sœur, son frère finit par céder après six ans de refus et de blocage… Elle entre à la Visitation le 20 juin 1671. Après deux ans et demi de vie religieuse, le 27 décembre 1673, jour de la fête de saint Jean l’Évangéliste, Jésus apparaît à Marguerite-Marie devant le Saint Sacrement exposé. Elle vit alors trois expériences spirituelles.

Elle repose sur le Cœur de Jésus
« Il me fit reposer longtemps sur sa poitrine, où il me découvrit les merveilles de son amour et les secrets inexplicables de son Sacré Cœur qu’il m’avait toujours tenus cachés jusqu’alors. »
Puis Jésus lui déclare « Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen et qu’il se manifeste à eux. »

Elle a la vision du Cœur
Elle voit le Cœur du Christ sur un trône de flamme entouré d’épines. Jésus lui dit : « Si tu savais combien je suis altéré de me faire aimer des hommes » et « J’ai soif, je brûle du désir d’être aimé ». C’est une plainte : l’amour n’est pas aimé ! Ce sont les épines ! Les prochaines apparitions donneront des précisions sur ces épines. Et Jésus adresse une première demande à Marguerite-Marie, il y en aura cinq en tout. Il souhaite que l’image du Sacré Cœur soit honorée en l’exposant dans les maisons (acte public), et en la portant sur soi (acte privé).

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1675, la troisième grande apparition
Elle a lieu un jour de l’octave de la Fête-Dieu (ou fête du Saint Sacrement). Jésus dit : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour. Mais ce qui m’est encore plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. »
La déclaration d’amour : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à se consumer pour leur témoigner son amour »

La plainte : Jésus donne deux précisions sur les épines de la vision de la première apparition : « dans ce sacrement d’amour » et de la part de « cœurs qui me sont consacrés. » La cour de France est alors décadente et l’affaire des poisons est sur le point d’éclater, notamment avec les premières messes noires célébrées par des prêtres, d’où la mention des sacrilèges dans le sacrement de l’Eucharistie.

La demande de réparation : « Je te demande que le premier vendredi après l’octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon divin Cœur… » Il lui demande de faire instituer la fête du Sacré-Cœur.
« Je ne savais comment pouvoir accomplir ce qu’il désirait de moi depuis tant de temps, raconte Marguerite-Marie. Jésus me dit qu’il m’enverrait son fidèle serviteur et parfait ami qui m’apprendrait à le connaître et à m’abandonner à lui sans plus de résistance. » Il s’agit de Claude La Colombière.

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