Retour des JMJ: « J’ai reçu une claque d’amour »

Paul-Victor a participé, comme plusieurs centaines de jeunes, aux JMJ de Rio avec la Route de l’Emmanuel.
Il témoigne de ce qu’il a vécu… Fiorettis.

« Pour notre groupe de 300 jeunes, dont la moitié de Français, les JMJ ont débuté par le Forum des jeunes à Sao Paulo pendant cinq jours. Cette semaine a été marquée par les rencontres avec d’autres jeunes venus du Pérou, du Chili, de Colombie, du Nicaragua, de Belgique, d’Allemagne, d’Amérique du Nord… Ian et Sarah venaient de Malaisie, un pays en grande majorité musulmane. Eux qui avaient fait plus de kilomètres que tous pour venir, attendaient la rencontre avec le pape avec une grande émotion.
A nous tous était adressée l’exhortation du Christ « Allez ! de toutes les nations, faites des disciples ! », reprise par le Pape comme le thème de ces JMJ. Comment y répondre ? Dans les différents pays, les mêmes questions se posent à des jeunes chrétiens, et de nombreux témoignages concrets sur l’évangélisation sont venus vaincre les peurs ou les réticences que nous pouvions avoir à dire la foi et la joie qui font vivre. Pendant ce Forum, nous avons pu entendre et comprendre combien la capacité d’évangéliser dépend de notre relation personnelle avec le Christ dans la prière.

« Ils n’ont rien, mais ils nous apprennent tout »

La visite d’un quartier défavorisé (ou favela) de Sao Paulo, à l’invitation de ses habitants, a été un moment important. Nous avons été accueillis dans le centre social, avant que la visite ne finisse dans la rue par les chants et les danses dont la joie a bouleversé Guillaume : « Ils n’ont rien, mais ils nous apprennent tout. »
Après une halte de nuit au sanctuaire d’Aparecida ont commencé les JMJ de Rio. Là, les Brésiliens ont su montrer leur sens de l’hospitalité en hébergeant dans des familles la quasi-totalité des deux cents jeunes du groupe ! Cela a été aussi l’occasion de rencontrer des jeunes éloignés de l’Église. Pour Daniel, étudiant en économie qui n’est pas chrétien, la foule venue à Rio a donné d’elle-même un message de joie. Nous avons eu comme mission d’inviter à la messe dans une petite chapelle les habitants d’une favela sur les hauteurs de la ville. Pour Anne-Laure, offrir la simple médaille qu’elle portait a été une façon de dire l’amour de Dieu à une personne très émue, et de recevoir une « claque d’amour ». Lors de la veillée sur la plage de Copacabana, tantôt pleine de bruits, de chants, tantôt de recueillement et de silence, le Pape nous a fait réfléchir sur la prière, les sacrements et le service du prochain.

Être missionnaire là où l’on vit, et pas seulement lors des rassemblements

Et maintenant, que faire une fois revenus à la vie quotidienne ? Comment continuer dans la prière et dans l’annonce de l’évangile ? Anne-Laure, elle, a déjà reçu sa réponse : tâcher d’être missionnaire là où elle vit, et se préparer pour passer un an auprès des plus pauvres au Brésil.
Paul-Victor

 

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